DYSLEXIE POUR TOUS

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  • Mes petits conseils pour la rentrée

     

    Ce sont souvent des parents démunis et inquiets qui me contactent. Les interrogations sont multiples. Mon enfant réussira-t-il ? Quelle sera sa vie ? Que faire et comment l'aider lors de ses apprentissages ? Autant de questions que je me suis posées.

     

    Cet article s'adresse donc à toutes les parents concernées depuis peu par la dyslexie.

     

    Dans un premier temps, je souhaite vous rassurer. Nos enfants sont intelligents. Ils disposent de beaucoup de ressources et de potentiel. Leur défaut est de fonctionner différemment. S'ils évoluaient dans un système éducatif adapté, ils apprendraient aussi bien que les autres élèves.  

     

    Pour vous aider, voici ce que j'effectuais à chaque rentrée scolaire et que je vous conseille.

     

    - Informez très rapidement les enseignants de la dyslexie de votre enfant. Même s'il s'agit de suspicion. En primaire, je rencontrais l'enseignant dans les deux semaines qui suivaient la rentrèe. Au collège et lycée, je rencontrais le professeur principal.  

     

    - Dès septembre, demandez la mise en place d'un plan d'accompagnement. N'attendez pas. Ces procédures sont longues. Pour plus d'infos, cliquez sur ces liens : http://heleneh71.e-monsite.com/pages/qu-est-ce-que-le-pap.html et http://heleneh71.e-monsite.com/pages/que-pouvez-vous-proposez-dans-le-pai-ou-pps.html

    Si votre enfant doit passer des examens, faites la demande des aménagements d'examen, Vous recevrez ainsi la réponse en décembre, au plus tard février. Cela s'est toujours déroulé ainsi pour nous. Pour vous aider, voici un lien : http://heleneh71.e-monsite.com/pages/amenagements-d-examens.html

     

    - N'hésitez pas à contacter les enseignants des matières dans lesquelles votre enfant rencontre de grosses difficultés. Certains professeurs cherchent des solutions pour aider nos enfants. Ce n'est peut-être pas la majorité. Mais certains le font. Je me souviens de cette année de 5ème magique pour Inès, la majorité des enseignants étant sensibilisés à la dyslexie.

     

    - Imposez vous.  Je n'osais pas toujours intervenir pensant ne pas avoir suffisament de connaissances sur la dyslexie. De plus, mes interlocuteurs n'étant pas toujours réceptifs sur le sujet, j'avais le sentiment d'avoir perpétuellement le rôle de la maman pénible. J'étais donc mal à l'aise. Avec le recul, je me dis que c'est normal. On apprend sur le tas.

    Une anecdote me revient à l'esprit. Alors qu'Inès était en 6ème, l'orthophoniste me demande de remettre un courrier au professeur d'histoire et de géographie. Elle lui indiquait quelques recommandations à suivre afin d'aider ma fille qui rencontrait de grosses difficultés dans ces matières. Je tends l'enveloppe au professeur, qui me la rend aussitôt sans daigner la lire. J'étais stupéfaite et génée d'avoir demandé de l'aide. Je n'ai osé rien dire. 

     

    Aider vos enfants lors des devoirs. Vous découvrirez ainsi leurs difficultés mais aussi leur mode de fonctionnement. Je lisais dernièrement le message d'une maman qui souhaitait des astuces pour que son fils dyslexique fasse ses devoirs tout seul. Les plans d'accompagnement ne font pas tout. Nos enfants ont vraiment besoin d'une aide quotidienne et personnalisée. 

     

    Soyez pragmatique et allez à l'essentiel. Surtout pour les devoirs. Le principal étant de faire de son mieux. Par exemple, apprendre correctement 2 strophes de poésie  plutôt que 5 moyennement. Si parfois, il y a trop de devoirs, faites ce qui vous semble le plus important. Sélectionnez.  Mettez un mot à l'enseignant. Au départ, on n'ose pas, car on a la volonté de faire correctement les choses, puis ensuite, on agit.

     

    Intervenez rapidement si certaines situations vous chagrinent (plan d'accompagnement non appliqué, incompréhension des difficultés de votre enfant, jugements hâtifs....) Il faut communiquer.  Certaines situations peuvent être ainsi dénouées et permettre à nos enfants de progresser dans de meilleures conditions.  Intervenir c'est aussi expliquer ce qu'est la dyslexie et de changer les mentalités.

     

    Je termine en vous disant que prendre conscience des difficultés de son enfant c'est 50 % du travail effectué. Bon, il reste du chemin à parcourir. C'est vrai. Mais, vous agissez. Et c'est ce qui est le plus important. Et puis comme on dit, petit à petit, l'oiseau fait son nid.

     

     

     

     

  • Pourquoi Dyslexie pour tous ?

     

    Il y a quelques années de cela, je décidais de créer un site "Dyslexie pour tous" afin d'y regrouper toutes les informations pratiques que j'aurais aimé trouver lorsque j'ai appris la dyslexie de ma fille. 

     

    La dyslexie est un sujet méconnu pour la majorité des parents. Quand le diagnostic tombe, nos questions sont multiples, nos inquiétudes nombreuses. A nous seuls de trouver des solutions.

     

    La scolarité de ma fille a été difficile et parsemée d'embûches, d'incompréhensions et de jugements hâtifs. C'est ainsi que j'ai découvert que s'instruire pouvait être source de souffrance.  Inès a réussi. Mais que de sacrifices et de travail acharné !!!! Et c'est toujours le cas des enfants dyslexiques.

     

    Si les années sont passées, les incompréhensions demeurent. La prise en charge de nos enfants reste insuffisante. Le comble, lorsque l'on dit de l'école qu'elle est inclusive.

     

    Alors, comment améliorer et faciliter les apprentissages de nos enfants ?

     

    Et bien en essayant de sensibiliser, en expliquant leur fonctionnement, leur quotidien, en partageant nos solutions, nos astuces.

    C'est ce que je tente de faire à travers mon blog depuis quelques années. Et vous êtes de plus en plus nombreux à me rejoindre, à nous rejoindre sur Instagram et Facebook.

     

    Alors, cette année encore, pour le bien de nos enfants, n'hésitez pas à me faire part de vos solutions, de vos interrogations, de vos témoignages. Je les partagerai afin que chaque famille puisse en bénéficier et recevoir des réponses à ses questions.

     

    Une nouvelle année scolaire se dessine. Je vous la souhaite la meilleure qui soit.

     

    Et surtout, rappelez vous ! C'est difficile, mais pas impossible.

     

    Hélène

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • C'est le résultat qui compte

    Peu importe le chemin emprunte c est le re sultat qui compteLorsqu'Inès est partie en troisième professionnelle, désormais troisième prépa-métier,  tout a été entrepris pour nous dissuader. Sans oublier ces mots blessants que j'ai pu entendre de mon entourage.

    Ce fut pourtant la meilleure décision que nous ayons prise. Une vraie bouffée d'air frais pour ma fille.

    Je me souviendrai toujours de cette rentrée de septembre. J'avais la boule au ventre.  

    Lorsque le soir venu, ma fille fut de retour, le regard souriant, j'ai compris que nous avions fait le bon choix. 

    C'est aussi au cours de cette année, qu'Inès a repris confiance en elle. Elle a obtenu son brevet avec mention. Elle s'est ensuite dirigée vers la voie professionnelle qu'elle souhaitait. Vous connaissez son parcours.

    Nous avons fait tout le contraire de ce qui nous avait été préconisé. Redoubler la 4ème afin  de pouvoir intégrer une 3ème générale. A savoir que ma fille avait déjà refait son CP. Inutile de dire que j'ai refusé. Et puis recommencer avec la même équipe pédagogique, non merci.

     

    Si vous êtes concernés par l'orientation de votre enfant, je souhaitais vous dire d'être vigilant à l'égard des avis et informations que vous recevez.

    Prenez bien le temps d'y réfléchir, de vous renseigner afin de forger votre propre avis. N'agissez pas dans la précipitation.  

    Je sais, pour l'avoir vécu, que la pression peut être forte et le choix ne pas correspondre à celui de votre enfant. Ce qui peut engendrer un poids supplémentaire pour lui.

    Et, nous savons tous que nos enfants ne méritent vraiment pas cela.

     

    Pour vous aider dans votre choix voici un lien : http://heleneh71.e-monsite.com/pages/l-or.html

     

     

     

     

     

     

     

  • Quelques encouragements

     

     

    Une nouvelle année scolaire se dessine à l'horizon. C'est bien souvent avec une pointe d'appréhension que nous l'abordons. Comment pourrait-il en être autrement ? C'est que nous avons tant d'obstacles à franchir !

     

    Comme vous toutes, je me suis posée de nombreuses questions. J'ai douté, beaucoup douté. A me demander régulièrement, si ce que j'entreprenais pour ma fille, aboutirait un jour à des résultats. 

     

    Vous êtes de nombreuses mamans à vous interrroger de la sorte.

     

    Accompagner, soutenir nos enfants est un défit permanent. Il s'agit d'un investissement personnel conséquent pour vous et vos enfants.

     

    Ne vous découragez pas. Les moindres petites actions que vous accomplissez chaque année  auront des répercussions positives sur les apprentissages de vos enfants. Croyez moi. 

     

    Nos enfants ont besoin de temps et de quelques adaptations pédagogiques pour s'instruire dans de bonnes conditions. Mais c'est vrai que cela reste encore trop difficile à instaurer.

     

    Que vos enfants recoivent de belles satisfactions au cours de cette nouvelle année scolaire.

     

    Bon courage à tous !

     

    Et n'oubliez pas, c'est difficile mais pas impossible.

     

    Hélène

     

     

     

     

     

     

  • Devoirs ou pas devoirs de vacances ?

    Les vacances approchent et les cahiers de vacances fleurissent un peu partout. Certains sont désormais destinés aux enfants dyslexiques. Comme s'ils n'avaient pas assez travaillé toute l'année ! Bon, ce n'est qu'un avis personnel.

     

    Remarquez, lorsqu' Inès était en CP et CE1, nous nous y attelions. J'avais tellement peur qu'elle oublie tout ce qu'elle avait appris, que l'on travaillait une grosse demi heure chaque jour, trois semaines avant la rentrée. Je suppose que cela me rassurait. Pour être franche, nous ne le faisions pas avec grand enthousiasme. 

    Et, c'est après une année de CE2 très, très difficile, que j'ai décidé d'y mettre un terme, à la plus grande joie de ma fille. Nous étions saturées d'école. Nous avions donc profité pleinement de nos vacances.  Et comme j'avais eu raison. Car honnêtement, je n' avais constaté aucune différence à la rentrée de septembre. Ne plus parler d'école, de devoirs, de mauvaises notes pendant deux mois, quel bonheur ce fut, et comme cela nous avait fait du bien. 

     

    Et puis, il existe de nombreuses façons de réviser : lire un livre pour faire du Français, faire des gâteaux pour le goûter, et voilà on a révisé des maths !  Aller à la piscine ou jouer dehors pour faire du sport,  faire des jeux de sociétés ......... C'est tout de même plus sympa !

     

    Les vacances sont les vacances et le mot devoir est à bannir ! Nous avons tous besoin de nous ressourcer, de nous libérer l'esprit, afin d' affronter ces années scolaires si éprouvantes, et d'avoir aussi d'autres relations avec son enfant, que celles d'aidant scolaire.

     

    A vous bien entendu de choisir la meilleure solution pour votre enfant.

     

    Reposez vous bien  et profitez pleinement de vos vacances. Vous le méritez tous. 

     

     

     

                                                                 

     

  • Inès a son CDI

    C'est une nouvelle que je partage avec vous. Inès a son CDI.

     

    Inutile de vous dire que par les temps qui courent, il s'agit d'un exploit. Elle a été embauchée en mars par un magasin qui l'avait prise en stage lors de son BTS. Ils étaient très satisfaits de son travail. Elle y a exercé aussi au cours des vacances d'été. D'où l'importance de bien choisir ses stages. Un petit conseil en passant.

     

    La période d'essai est terminée et le cdi confirmé.

     

    Inès est contente car elle exerce un métier qui correspond à ses valeurs éthiques. Elle aime ce qu'elle fait. Elle est toute épanouie. Je suis tellement contente pour elle.

  • Ne culpabilisez pas !

    De nombreuses mamans m'ont fait part, ces dernières semaines, de leur sentiment de culpabilité à l'égard des difficultés de leur enfant.

     

    Pour ma part, ce ne fut pas le cas. Je me suis toutefois posée de nombreuses questions auxquelles je n'ai reçu que très peu de réponses, pour ne pas dire aucune. A ce jour, je ne sais toujours pas quelles sont les causes de la dyslexie et dysorthographie de ma fille.

     

    Est-ce peut-être là le noeud du problème ? Ne pas connaître les raisons de la dyslexie de nos enfants ? Lors de nos recherches et questionnements, nous devons nous satisfaire de vagues explications alors que nous aurions probablement besoin de réponses plus personnalisées. 

     

    Vous traversez actuellement une période laborieuse, celle des apprentissages. Rassurez-vous, elle n'est pas éternelle. Vos enfants vont grandir, mûrir. Ils deviendront autonomes puis indépendants. N'en doutez pas.

     

    Nous avons vécu des situations extrêmement compliqués avec Inès. Plus d'une fois, nous avons ressenti du découragement. Nous avons toujours su rebondir et trouver des solutions. 

     

    Nos enfants sont différents. Ils apprennent, progressent, évoluent autrement. Ils ont besoin d'un peu de temps. Ce temps devenu un obstacle supplémentaire à surmonter, notre société moderne nous demandant d'aller toujours plus vite. Cela va à contrario de ce que requièrent les apprentissages. 

     

    Une chose est sûre. J'aurais beaucoup culpabilisé de ne pas offrir à ma fille, toute l'aide dont elle avait besoin.

     

    Je sais, pour l'avoir vécu, qu'il est éprouvant de voir ses enfants souffrir parce qu'ils s'instruisent. Mais sachez que vos efforts quotidiens ne sont pas vains.

     

    Si  dans vos messages, je décèle de nombreuses inquiétudes, quand à l'avenir de vos enfants, je note aussi une grande force et volonté de votre part de les accompagner au mieux.  Et c'est bien cette détermintation qui vous permettra vous aussi de réussir.

     

    Alors, courage à tous !