DYSLEXIE POUR TOUS

Accepter le diagnostic

Si l'on est soulagés de mettre un mot sur les difficultés de nos enfants, il n'en demeure pas moins qu'il est parfois difficile d'en accepter le diagnostic. Ce n'est pas aussi inné qu'on puisse le penser. Et j'en parle en connaissance de cause.

 

Je ne croyais absolument pas au diagnostic de l'orthophoniste. Impossible que ma fille soit dyslexique. Comment est-ce possible ? A ma connaissance, aucun des membres de nos familles respectives ne sont concernées. Mon fils aîné a toujours bien travaillé, sans difficultés particulières. Alors pourquoi ma fille ?

 

La responsable était cette fichue méthode globale avec laquelle ma fille avait appris ou du moins essayer d'apprendre à lire et écrire. Je pensais qu'avec un peu de soutien  tout rentrerait dans l'ordre. Mais voilà, ce ne fut pas le cas. Et plus on avançait, et plus je découvrais ses multiples difficultés.

 

J' étais terrifiée. Je me posais tant de questions. J'étais remplie d'incertitudes et j'avais une telle appréhension quand à son avenir.  Comment allions nous faire ? Telle était ma principale préoccupation.

 

Avec le recul dont je dispose,  je m'aperçois que nous avons toujours trouvé des solutions même dans les situations les plus difficiles. Nous avons tendance à nous projeter dans le futur. Est-ce peut- être  une erreur ? Nous devons vivre le moment présent et prendre conscience des progrès quotidiens de nos enfants. Car ils en font énormément.

 

Il arrive que certains parents refusent de voir les difficultés de leur enfant. Tout juste parfois s'ils n'en n'ont pas honte. Etre dyslexique n'est pas une tare. Il s'agit simplement d'un fonctionnement différent. Qui nous occcupe bien. C'est certain ! 

 

Je me souviens de cet entretien que j'avais eu avec cette professeure de SVT de 6ème.  Je lui avais demander d'aider ma fille sur la compréhension des consignes. Elle avait refusé. Au cours de la conversation, elle m'apprend que son fils est dyslexique. Elle l'avait qualifé de petite dyslexique, insignifiante à ses yeux. J'avais trouvé ses propos terribles. Je me suis dit :"pauvre garçon. Ce n'est pas fait".

 

Le conseil que je souhaite vous donner, est d'accepter la différence de votre enfant. Cette acceptation vous permettra d'avancer dans les meilleures conditions. 

Je vous assure que cet état d'esprit représente 50% du travail accompli. Foi de maman !

 

 

 

 

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